La peur est naturelle, normale et utile. Il est bien de la considérer comme une émotion qui alerte l’humain, l’animal d’un éventuel potentiel ou réel danger. Ce qui est normal est d’y faire face dans l’immédiateté de la meilleure manière qui soit en se sauvant ou en se cachant. Mais… Elle est pathologique lorsqu’elle devient pétrifiante au point de ne plus pouvoir bouger.
Une insécurité de fond ou situationnelle ancienne a pu se réveiller à l’approche de l’entrée dans la vie amoureuse ou professionnelle et, progressivement, des peurs irraisonnées telles que : la peur d’être malade dans les transports, peur de conduire, de rester coincé dans un tunnel, dans l’ascenseur, le vertige à l’idée du vide, prendre l’avion, etc. peuvent entraîner le besoin de demander du soutien à l’entourage proche. Un cercle vicieux peut s’organiser et faire s’étendre les troubles phobiques car, trop d’aide, tue l’aide.
Dans ce type de problématique, il est courant d’associer l’hypnose aux T.C.C. (Thérapies Comportementales et Cognitives)
L’hypnothérapie est couramment utilisée afin d’aller rechercher ce qui a pu être à l’origine des troubles phobiques ainsi que des blocages émotionnels associés et, pour produire des réparations internes de manière profonde.
Le travail de stimulation des ressources internes, dans l’imaginaire, par l’hypnose, va permettre, entre autres, de revisiter chaque progrès et de ressentir de manière sécure comment aller un peu plus loin puis, de les expérimenter dans la réalité.
Ce travail en hypnothérapie, dans une dynamique à deux, doit permettre de lâcher progressivement les soutiens extérieurs en se sentant intérieurement plus fort, solide, ouvert et confiant afin d’aller plus librement et sereinement dans sa vie.
* L’apprentissage de l’Auto-hypnose ayant pour base la (R.C.) Respiration en conscience, permet d’arriver à mieux gérer les situations anxiogènes faisant que l’immersion dans la réalité devient plus aisée. C’est aussi une manière de « passer la main » au patient en dehors du thérapeute qui peut continuer de travailler sur lui entre chaque séance et, de gagner en autonomie, sans pour autant, lâcher sa thérapie.
* Pensez que chaque petit pas est une avancée et, qu’il est bien de se féliciter.